Jonas Kaufmann et Joyce DiDonato élus chanteur et chanteuse de l'année 2015
Chez les chanteurs, JONAS KAUFMANN a été élu à l'unanimité.
Chez les chanteuses, JOYCE DIDONATO a été avec la moitié des voix.
Jonas Kaufmann
JANVIER
Jonas Kaufmann fait une prise de rôle fracassante dans le rôle-titre d'Andrea Chenier d'Umberto Giordano à Londres. Accompagné par la baguette complice d'Antonio Pappano et l'orchestre du Royal Opera House, le ténor allemand s'affirme dans le répertoire vériste italien.
FEVRIER
A Rome, Jonas Kaufmann enregistre la première Aida en studio depuis vint-cinq ans. Antonio Pappano est de nouveau de la partie, dirigeant l'Orchestra dell'Accademia di Santa Cecilia. La distribution réunit les meilleurs chanteurs verdiens actuels : Anja Harteros, Ekaterina Semenchuk et Ludovic Tézier. Le concert de clôture remporte un succès pharaonique.
MARS-AVRIL
A Salzburg, le ténor allemand continue son parcours vériste avec deux prises de rôles : Turridu dans Cavalleria rusticana et Canio dans Pagliacci. Il apporte à ce dernier une noirceur et une profondeur époustouflante.
MAI
Dans sa ville natale de Munich, Jonas Kaufmann reprend Don Alvaro dans La Forza del Destino dans une mise en scène de Martin Kusej. Il forme un duo incandescent avec Anja Harteros, sa partenaire de prédilection.
JUILLET
Jonas Kaufmann triomphe en Don José de Carmen aux Chorégies d'Orange. A ses côtés, Kate Aldrich est une Carmen de chair et de sang.
AOUT
Au Festival de Salzburg, dans Fidelio, Jonas Kaufmann reprend le rôle de Florestan. Tandis que la mise en scène de Claus Guth laisse perplexe, le Florestan torturé du ténor bavarois suscite l'enthousiasme le plus vif.
SEPTEMBRE
Tandis que Jonas Kaufmann ravit le public et la critique en Radamès (Aida) à Muncih, son CD consacré à Puccini est encensé par une presse unanime.
OCTOBRE
L'intégrale d'Aida gravée en février suscite les critiques les plus élogieuses tandis que Jonas Kaufmann est porté aux nues par le public du Théâtre des Champs Elysées pour son Bacchus dans Ariadne auf Naxos.
DECEMBRE
Jonas Kaufmann revient à l'Opéra National de Paris après cinq ans d'abscence dans La Damnation de Faust. Si la mise en scène d'Alvis Hermanis est fortement critiquée, la prestation du ténor bavarois enchante spectateurs et journalistes.
Joyce DiDonato
JANVIER
Joyce DiDonato commence son année à Barcelone. Elle incarne le rôle-titre dans Maria Stuarda dans la mise en scène de Moshe Leiser et Patrice Caurier. La reine écossaise a rarement été aussi bien interprétée : la mezzo américaine saisit toutes les facettes du rôle, son implication dramatique n'a d'égal que la perfection de ses vocalises.
FEVRIER-MARS
Joyce DiDonato chante au Metropolitan Opera avec son partenaire de toujours, Juan Diego Florez. Ils partagent le haut de l'affiche avec Daniella Barcellona et John Osborn dans La Donna del Lago. Dans un des rôles qui la mettent le mieux en valeur Joyce DiDonato rayonne. Sa voix lumineuse, son timbre charnu, son agilité époustouflante et ses talents de comédienne en font l'Elena de notre époque.
AVRIL
A Baden-Baden, sous la baguette experte de Sir Simon Rattle et entourée des excellents Charles Castronovo et Ludovic Tézier, Joyce DiDonato est admirée en Marguerite dans La Damnation de Faust d'Hector Berlioz.
JUIN-JUILLET
A Zürich, Joyce DiDonato reprend le rôle de Romeo dans I Capuleti e i Montecchi. Sa crédibilité scénique et son intensité dramatique sont loués par la critique.
SEPTEMBRE
Tandis que la mezzo américaine et Antonio Pappano sont à l'affiche d'un Don Giovanni à Tokyo, leur CD Joyce and Tony at Wigmore Hall fait à la fois les délices des amateurs d'opéra et de comédie musicales.
DECEMBRE
Joyce DiDonato est à nouveau Elena dans La Donna del Lago au Metropolitan Opera. Entourée d'un plateau presque identique qu'en février et mars à l'exception de Juan Diego Florez ayant cédé sa place à Lawrence Brownlee, elle offre au public new-yorkais un cadeau de Noël inoubliable.